La coquille St-Jacques

En bref

La coquille Saint-Jacques est un mollusque bivalve que l’on peut principalement trouver entre 10 et 50 mètres de profondeur.

Son appellation ‘‘Saint-Jacques’’ est bien connue des étals de poissonniers et est la plus recherchée des gastronomes,
notamment pour son corail tendre et moelleux.

Quels sont les impacts sur cette espèce

Phase de construction : IMPACT Faible

  • Les surfaces modifiées ou perdues ne représentent que 0,55 % de la surface de la zone du parc en phases travaux.
  • L’augmentation de la turbidité due aux travaux sera temporaire et limitée aux abords des opérations.
  • De plus, de faibles densités de coquilles St-Jacques ont été identifiées sur le site.

Phase d'Exploitation : IMPACT Négligeable à positif

  • Les faibles surfaces modifiées au sol conduiront certainement à un impact nul sur la coquille St-Jacques observée en faible densité.
  • La création d’une biodiversité sera observée autour des fondations. C’est l’effet récif.

Carte Identité

Nom scientifique : Pecten maximus

Taille : environ 11 cm

Longévité : 20 ans

Particularité : se nourrit de matières organiques en suspension

Découvrez les mesures prises pour cette espèce

Quelles sont les mesures prises ?

Outre les mesures de réduction de l’impact acoustique sous-marine détaillées dans la partie « Mammifères marins », le maître d’ouvrage a fait le choix d’éviter l’implantation d’éolienne sur la zone des ridens de Dieppe et des principales dunes hydrauliques permettant la préservation d’espèces clefs de la chaîne alimentaire comme le lançon.

En outre, le maître d’ouvrage a fait le choix d’anodes à courant imposé en remplacement des anodes sacrificielles afin de protéger les fondations de la corrosion et éviter le rejet de métaux dans l’environnement.

De plus, le maître d’ouvrage a fait le choix d’une éolienne de très grande puissance permettant de réduire l’ensemble des impacts sur l’environnement, notamment :

  • les emprises sur les fonds marins,
  • le temps de construction du parc éolien,
  • le nombre d’obstacles en mer.

De même, la mise en place des câbles de plus grande capacité (66 kV au lieu de 33 kV) permettra de diminuer leur emprise. En effet, la mesure consiste à augmenter le niveau de tension des câbles inter-éoliennes, permettant ainsi de connecter un plus grand nombre d’éoliennes à un même câble. Cette mesure a pour effet de réduire la longueur totale de câbles nécessaires pour relier  l’ensemble des éoliennes du parc au poste électrique en mer.

À PROPOS D’EOLIENNES EN MER DIEPPE ET LE TRÉPORT

La société Eoliennes en Mer Dieppe Le Tréport a été désignée en juin 2014 lauréate de l’appel d’offres pour la construction, l’installation et l’exploitation d’un parc éolien en mer au large de Dieppe et du Tréport.

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